La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un nouvel enjeu pour les organisations qui doivent intégrer les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités. C’est la contribution des organisations au développement durable.

La R.S.E couvre donc les activités économiques, sociales et environnementales et ne peut être séparée de la stratégie et des politiques définies par les directions d’entreprises.

L’autre aspect fondamental de la R.S.E est l’importance de la prise en compte des parties prenantes internes et externes (salariés, actionnaires, clients, voisins, ONG, autorités publiques, etc.). L’entreprise doit se préoccuper de l’ensemble des acteurs qui interagissent avec elle.

La R.S.E a donc un spectre assez large et peut se traduire de différentes façons :

  • La définition d’une éthique, formalisée dans une charte
  • La définition des valeurs de l’entreprise
  • La mise en œuvre de politique d’achat en accord avec des principes fondamentaux
  • La communication avec les parties prenantes de l’entreprise (tous acteurs ayant des intérêts dans la gestion de l’entreprise : clients, fournisseurs, employés, associations locales, collectivités territoriales, société civile représentée par les ONG)
  • La mise en œuvre de programmes de gestion des risques
  • Une surveillance accrue des principes de santé, d’hygiène et de sécurité des salariés
  • Une veille, notamment environnementale, sociale, sociétale, et juridique
  • Des projets de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
  • Des projets de maintien ou de transmission des savoirs
  • Des démarches visant au management intégré des organisations (qualité, sécurité, environnement)
  • Une communication interne et externe
  • Du mécénat, des aides aux associations
  • Des règles de participation ou d’intéressement du personnel aux résultats…

Pour réussir, l’entreprise pourra s’inspirer des référentiels ISO 26000, du GRI Global Reporting Initiative ou du Global Impact.

La norme ISO 26000 publiée le 1er novembre 2010 précise l’intégration des concepts de responsabilité sociétale, de gouvernance et d’éthique d’une manière plus élargie. Il ne s’agit pas d’une norme certifiable *, mais d’un guide de lignes directrices proposé aux entreprises et organisations. * De nombreux organismes de certification Tierce partie tels qu’URS, AFNOR, SGS ou BV Certification… proposent une évaluation (matérialisée par une attestation) de votre organisation en regard des 7 questions centrales déployées dans l’ISO 26000.

Le GRI Global Reporting Initiative, cette initiative a été initiée en 1997 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) : l’objectif est d’élaborer des lignes directrices et une standardisation de normes pour la rédaction de rapports environnementaux et sociaux.

Global Compact ou Pacte mondial : lancé en janvier 2000 lors du Forum économique mondial par Kofi Annan. Le pacte mondial est un code de conduite qui comprend 10 principes que les entreprises doivent s’engager à respecter. Deux de ces principes concernent les droits de l’homme, quatre les normes de travail, trois l’environnement et le dernier la lutte contre la corruption.

Bien entendu et en aucune manière la R.S.E pourrait se substituer aux normes de management ISO 9001, 14001 et autres OHSAS 18001 ou ILO-OSH, bien au contraire les normes de management de la qualité, de l’environnement et de santé au travail sont des outils puissants permettant d’intégrer la R.S.E dans votre entreprise.